Vaginose à Gardnerella, ruser pour s'en débarrasser
Vous souffrez de démangeaisons, brulures, et pertes malodorantes (odeur de poisson) et votre médecin traitant ou gynécologue vous a fait faire un prélèvement.
Celui-ci a peut-être révélé la présence d’une bactérie, la Gardnerella vaginalis, associée à une flore vaginale pauvre, voire absente (Flore de Doderlein).
Vous ne savez pas particulièrement ce que cela signifie, mais votre médecin vous a conseillé un antibiotique. Toutefois, vous avez beau vous traiter, cela revient sans cesse.
Vous avez même constaté qu’au fur et à mesure des traitements, les brulures et démangeaisons sont de plus en plus fortes.
Certaines d’entre vous alternent même mycoses vaginales et vaginoses à Gardnerella et alternent dont les traitements antifongiques et antibiotiques.
Dans cette hypothèse, il n’y a qu’une seule porte de sortie : REEQUILIBRER votre flore vaginale et réparer la muqueuse vaginale qui constitue la maison de votre flore.
Vaginose à Gardnerella, signe d’un déséquilibre
La Gardnerella vaginalis est une bactérie physiologiquement déjà présente naturellement dans le vagin.
Lorsque la flore vaginale est équilibrée, elle est peuplée de colonies de lactobacilles (Crispatus, Heleveticus, Acidophilus, L. Gasseri, Jensi etc….) que je nomme les « Gardiennes du Temple », mais aussi d’autres bactéries comme la Gardnerella vaginalis, l’E. Coli qui peuvent, si elles ont l’occasion de se développer, provoquer ces symptômes de brulures, démangeaisons et pertes.
Savoir lire vos résultats de prélèvements vaginaux
Certains laboratoires d’analyses médicales (malheureusement pas encore la totalité) établissent un score de Nugent pour mesurer la qualité de la flore vaginale appelée Flore de Doderlein.
Ce score va de 1 à 10 dont voici l’explication du barème :
Score de 0 à 4 : Flore normale
Score de 5 à 6 : Flore intermédiaire
Score de 7 à 10 : Vaginose bactérienne
Le laboratoire va également indiquer s’il y a présence de cellules épithéliales : dans l’hypothèse où elles sont nombreuses, c’est le signe de la présence d’une probable infection bactérienne.
La Gardnerella vaginalis, une bactérie stratège
La Gardnerella vaginalis est une souche bactérienne particulièrement agressive lorsqu’elle a l’opportunité de devenir prédominante dans la muqueuse vaginale.
En effet, son principal mécanisme d’action pathogène consiste à détruire le film protecteur de la flore physiologique (tuant ainsi les autres espèces qui la constituent, dont les Gardiennes du Temple), pour ensuite tisser un biofilm pathogène qui va la protéger contre la réponse immunitaire physiologique mais aussi contre les thérapies antibiotiques et les approches naturelles.
C’est un peu comme si elle se planquait derrière un mur (le biofilm pathogène) qui la protège totalement des traitements antibiotiques. Concrètement, les bactéries tissent (un peu comme les araignées) une matrice bien solide.
Dans cette hypothèse, plus vous multipliez les traitements antibiotiques, plus elle renforce l’épaisseur de son mur !
C’est ainsi que la vaginose devient chronique et résiste à toute tentative de traitement, qu’il soit allopathique ou naturel.
A titre d’exemple, l’emploi d’un antibiotique (local et/ou systémique) aura un effet bactéricide qui se limitera aux colonies bactériennes libérées par le biofilm, mais ne parviendra pas à éliminer celles contenues dedans.
Ainsi, la vaginose se représentera à chaque arrêt de la thérapie.
Lien entre Gardnerella, cystites chroniques et mycoses vaginales
La Gardnerella vaginalis en excès associée à la dysbiose vaginale persistante, sont des facteurs prédisposants et précipitants à la cystite ; notamment au travers un mécanisme récemment découvert d’activation de souches d’Escherichia Coli et de Candida Albicans dormantes dans la vessie à l’intérieur d’un biofilm.
Ainsi, la présence de la Gardnerella vaginalis peut favoriser également les cystites bactériennes et les mycoses vaginales.
La tentation sera, là aussi, de traiter avec des antibiotiques ou des antifongiques, mais là encore, ces traitements auront un effet contraire et dévastateur sur la flore intestinale et vaginale, entretenant indéfiniment les récidives de cystites, vaginoses et de mycoses vaginales.
Ce tableau vous parait bien sombre, j’en conviens, mais il existe des solutions !
Objectif : Détruire le biofilm pathogène
Pour une éradication complète et pérenne de cette infection, il est indispensable de s’attaquer à la destruction de ce mur, le biofilm pathogène patiemment fabriqué par la Gardnerella vaginalis
La Gardnerella vaginalis est une bactérie dotée de pili de type I.
A ce titre, elle répond très bien à une approche basée sur sa mise en contact avec du D-Mannose qui, en se liant à elle, va permettre une élimination naturelle mais significative de ce germe.
Pour cette raison, en cas de présence de Gardnerella vaginalis, aujourd’hui parmi les options d’intervention les plus efficaces on compte les produits et dispositifs qui utilisent la synergie de plusieurs ingrédients :
- N-acétylcystéine pour son action mucolytique capable de désagréger le biofilm, avec pour objectif une réduction de la persistance et récidivité de la vaginose
- D-Mannose pour éliminer les colonies bactériennes uropathogènes
- Lactoferrine pour inhiber la prolifération des levures, opportunistes de la destruction des colonies de Lactobacilles vaginales (prévention des mycoses)
- Repeupler la flore de Döderlein avec les Gardiennes du Temple pour assurer un correct réensemencement de la flore physiologique
- Morinda citrifolia pour apaiser la muqueuse et combattre l’inflammation responsable de vaginite
Conclusion
Cet article a pour objectif de vous proposer une alternative qui a fait ses preuves pour vous libérer définitivement de vos problèmes récurrents de vaginose.
Bien entendu, un accompagnement complet et efficace ne peut faire l'économie de l'examen attentif de votre situation globale. Ainsi, une consultation me permet d'évaluer votre hygiène de vie, votre situation hormonale, votre niveau d'inflammation générale, vos problèmes digestifs éventuels, votre état émotionnel ou de stress, etc...
Forte de mon expérience et mon expertise dans ce domaine particulier qu'est la sphère intime féminine, j'aurais toujours une solution à vous proposer.
Prenez-soi de vous !